‘Peter Pan’ de James Matthew Barrie : des noms tellement étranges

Lire ou relire le Peter Pan de J.M. Barrie est un plaisir dont l’impression, en principe trompeuse, de le connaître déjà par cœur ne devrait pas nous priver. Se souvient-on de la façon dont l’écrivain dépeint la carte de l’esprit des enfants, et que selon lui les mères parviennent seules à déchiffrer cette superposition de … Lire la suite ‘Peter Pan’ de James Matthew Barrie : des noms tellement étranges

‘Le Pas de la Demi-Lune’ de David Bosc : comme s’il fallait toujours une récompense à la bifurcation.

— Ryoshû ? Tu viens me rincer le cheveux ?Je n’achève pas de nouer mon paquet. Il se rouvre tandis que je descends les trois marches et m’avance, par le couloir sombre et coudé, jusqu’à la salle d’eau où la lumière infuse d’un fenestron barbouillé de feuillage. Shâkudo est à croupetons sur le caillebotis. J’ôte … Lire la suite ‘Le Pas de la Demi-Lune’ de David Bosc : comme s’il fallait toujours une récompense à la bifurcation.

‘Figures qui bougent un peu et autres poèmes’ de James Sacré : peut-être rien qu’on sache dire

Est-ce que j’ai pensé réfléchi assez pour me permettre de dire telle ou telle choseà propos de rien de tout est-ce que j’ai seulement été assez sensible Figure 21, p. 67 c’est presque rien qu’on peut voir pourtant, peut-être rien qu’on sache dire. Figure 22, p. 70 Série de figures qui bougent un peu, aussi … Lire la suite ‘Figures qui bougent un peu et autres poèmes’ de James Sacré : peut-être rien qu’on sache dire

Lectures – 2022

Lu (ou relu), sauf erreur, 101 livres en 2022. L’auteur que j’aurai le plus lu est aussi dessinateur, et il produit peu, lentement : Kenji Tsurata, cinq opus, découvert par hasard avec La Pomme prisonnière, envoûtant, puis L’Île errante, puis le cycle d’Emanon, cycle que j’ai pu terminer en janvier 2023, et de bientôt relire … Lire la suite Lectures – 2022

‘Crime et châtiment’ de Fédor Dostoïevski, ‘Un Raskolnikoff’ d’Emmanuel Bove, ‘L’Urgence et la patience’ de Jean-Philippe Toussaint : marcher est notre seul moyen

Roman de marche, lit-on souvent, notamment dans la postface du traducteur, André Marcowicz, qu’on ne présente plus. De fait. Pour Raskolnikov, qui va sans cesse, erre en ville, que ses pas ramènent dans une semi-conscience devant l’immeuble de son crime, ou devant la cour où il a enterré son maigre butin, pouvoir se tenir debout … Lire la suite ‘Crime et châtiment’ de Fédor Dostoïevski, ‘Un Raskolnikoff’ d’Emmanuel Bove, ‘L’Urgence et la patience’ de Jean-Philippe Toussaint : marcher est notre seul moyen